Chapite 3 : Espace public, Cycle de l’eau, Biodiversité


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ESPACE PUBLIC

  • (NL) une CAO métropolitaine a attribué le 20/01/21 à QUALIVOX les prestations "Enquêtes auprès des usagers des espaces publics dans l'agglomération nantaise pour la mesure de leurs attentes et de leurs retours d'usage" (accord-cadre/1 000 000 € max), il nous faudrait des précisions sur la méthode qui permettrait au Pôle de les solliciter pour de futurs projets PROX/PPI
  • (NL) évoquer explicitement l'accessibilité : l'espace public doit répondre aux attentes des personnes à mobilité réduite (causée par l'âge et/ou le handicap) et contribuer au maintien en bonne santé (enjeu "longévité" / Ville amie des aînés => marche + bancs)
  • (KA) ajouter le terme "désimperméabilisation" et "favoriser les espaces de pleine terre" pour la gestion de l'eau, la biodiversité et la lutte contre les îlots de chaleur

BIODIVERSITÉ

  • (NL) renforcer la trame verte et bleue par la préservation/replantation des haies
  • (NL) valoriser la gestion différenciée, le label "Terre Saine" et élargir les bonnes pratiques "Réseau et Jardin" aux bailleurs et privés pour aller vers le 0 phyto partout
  • (KA) travail de fond de protection EPP et EBC lors de la prochaine modification du PLUm, dans l'espace rural et dans l'espace urbain00

CYCLES DE L'EAU

- (NL) marquer l'importance du maintien des fossés dans les aménagements
- (NL) évoquer l'alliance des territoires indispensable sur cette question



Les documents pour comprendre le contexte

Commission Locale de Pôle du 8 juillet 2021

Commission Locale de Pôle du 6 octobre 2021


La version initiale du texte proposé

Pour amender le point "L'approche territoriale" (4.X.2), merci de bien vouloir ajouter vos commentaires en haut de la page

4.4| Conciliation et usage des espaces publics

4.4.1.Le cap, les ambitions de la métropole:les axes stratégiques

Nantes Métropole aspire à porter des espaces publics conçus comme des espaces à vivre, sobres, prenant en compte les enjeux de gestion durable et de gestion au quotidien.

Chaque projet d’espace public est différent en ceci qu’il doit réaliser la meilleure synthèse, en un lieu et un instant données, entre tous les enjeux et usages qu’il porte : mobilités, biodiversité, patrimoine, paysage, contrepoint de la ville dense, « nouveaux « usages collectifs, durabilité, maîtrise des coûts, ville du 1/4 heure, contribuer à la tranquillité publique.

L’horizon métropolitain en matière de conciliation et usage des espaces publics se structure autour de 3 axes stratégiques :
  • Un espace public à vivre, pour toutes et tous
  • Un espace support de transition écologique
  • Un espace public sobre, durable et respectueux des identités locales :

La concrétisation des ambitions métropolitaines repose sur la co-construction des projets avec l’ensemble des communes concernées.

4.4.2.L'approche territoriale

Le pôle Erdre et Cens retient l’importance de travailler collectivement entre métropole, communes et usagers à la conception des espaces afin de garantir leur qualité et leur usage ainsi que leur bonne insertion dans le respect des identités locales. Ainsi, Nantes Métropole va lancer l’actualisation de la charte d’aménagement traduisant l’ambition partagée pour l’espace public métropolitain : mobilités apaisées, espaces inclusifs, espaces de repos, confort d’usage, sécurité, nature en ville, ville la nuit…
Parallèlement, une consultation citoyenne sera organisée sur la conception, la gestion et l’animation de l’espace public, avec un prisme particulier sur la ville marchable.
Au titre des aménagements prévus sur le territoire, on peut citer le parking du Doussais à Sautron,et l’avenue Félix Vincent à Orvault.

Pour répondre aux enjeux de transition écologique et d'adaptation au changement climatique, Nantes Métropole élaborera en lien avec les communes un Plan plein terre métropolitain, un plan arbres ou encore un guide opérationnel pour l’aménagement d’îlots de fraîcheur. Pour les communes du pôle Erdre et Cens, l’information, la communication et le dialogue seront essentiels pour partager les changements de conception et faire adhérer les habitants.

Un programme d’expérimentation autour des places et placettes nantaises est engagée Il s’agit, en lien étroit avec les citoyens, de concevoir un guide méthodologique pour créer des lieux de vie intégrant les enjeux d’animation, de nature en ville et adaptation au changement climatique. De même, l’aménagement de la place Savelli à la Chapelle sur Erdre est prévu sur ce mandat.

4.5| Biodiversité

4.5.1| Le cap, les ambitions de la métropole : les axes stratégiques

La biodiversité offre des biens irremplaçables et indispensables à notre quotidien. Lorsqu’ils sont en bonne santé, les milieux naturels et les espèces nous rendent des services inestimables. La biodiversité, c’est un véritable atout pour rendre le territoire plus robuste face aux pressions. La préservation de la nature et du sauvage est également une aspiration majeure de nos concitoyens, mise en évidence lors de la Convention citoyenne.

Nantes métropole s’est engagée depuis plusieurs années en faveur de la préservation de la biodiversité. Cela s’est notamment traduit par une volonté affichée dans le PLUm, par la protection des zones humides et la limitation de l’artificialisation des espaces naturels et agricoles, avec un objectif fort de zéro artificialisation nette dès 2030. C’est également le lancement d’un Atlas de la biodiversité en 2018 et des engagements en faveur du développement de l’arbre sous toutes ses formes, avec la validation du plan guide Forêts urbaines en 2019.

L’ambition de ce mandat 2020-2026 est d’aller encore plus loin, en passant de la préservation des espaces à la reconquête de la biodiversité. Le choix d’en faire une politique publique à part entière traduit cet engagement politique fort. L’objectif de cette politique publique est triple : restaurer les fonctionnalités écologiques des habitats naturels, récréer des espaces de nature en ville, de faire prendre conscience aux acteurs du territoire de leur dépendance au vivant et de leur capacité à agir.

Cela nécessite d’inventer de nouveaux modes de faire pour concilier les enjeux des politiques publiques, et concevoir notre ville et les projets en s’appuyant sur la nature. Cela implique aussi de prendre en compte les impacts indirects de nos consommations sur la biodiversité, à l’échelle du territoire et au-delà.

4.5.2| L'approche territoriale

Les communes soulignent l’intérêt de partager et diffuser les enseignements des expériences menées sur les 24 communes et au-delà, comme par exemple ceux de la commission extra-municipale de la biodiversité qui intègre également la participation citoyenne de la Chapelle-sur-Erdre ; ou encore du groupe de travail de la commission biodiversité autour de la politique de l'arbre. Le G24 nature et biodiversité de Nantes Métropole sera le lieu du partage entre élus, et le réseau technique Nature et Jardins permettra d’échanger au niveau des services sur la politique métropolitaine, de partager des expériences et de se former. Nantes Métropole y travaillera collectivement avec les communes pour fixer la stratégie d'éviter-réduire-compenser (ERC) ou encore celle de la démarche zéro artificialisation nette (ZAN), et élaborera collectivement les plans d’actions.

La connaissance environnementale et le partage de ces données sont essentiels pour préserver au quotidien la biodiversité. Nantes Métropole va poursuivre le travail engagé avec les communes sur l’Atlas de la biodiversité, pour favoriser une plus large appropriation et co-construction des données avec les élus et les acteurs locaux. La Métropole travaille également à la structuration d'un observatoire scientifique et citoyen à but opérationnel sur la biodiversité et les pressions.

Concernant la renaturation, les communes partagent la politique volontariste de développement de la nature en ville. Il sera nécessaire d’informer avec pédagogie pour parvenir à une meilleure acceptation des actions auprès des habitants, comme la végétalisation des trottoirs par exemple. Les associations locales devront être associées à ces processus. Le plan pleine terre en cours d’élaboration par Nantes Métropole sera travaillé avec les communes pour concrétiser les actions sur des secteurs exemplaires et prioritaires du territoire, afin notamment d’engager des campagnes de communication de proximité pour présenter l’ambition et les nouvelles pratiques. Afin de mobiliser les porteurs de projets privés, un axe de ce plan pleine terre est d’accompagner les entreprises pour améliorer et restaurer la biodiversité, notamment dans les zones d’activités existantes.

Nantes Métropole élaborera en 2023 une charte de l’arbre métropolitaine, déclinable au niveau communal.

Enfin, pour préserver davantage la biodiversité et les espaces de nature, les communes soulignent l'importance de poursuivre la tendance de faire baisser la consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers. Nantes Métropole prévoit à l’horizon 2030 d’atteindre zéro artificialisation nette. Des diagnostics écologiques vont être lancés dans les zones prévues à l’urbanisation afin de mieux identifier les enjeux écologiques. Les communes posent la question de la sur-fréquentation de certaines zones naturelles, afin de mieux préserver les réservoirs de biodiversité.

4.6| Cycles de l'eau

4.6.1| Le cap, les ambitions de la métropole : les axes stratégiques

Cinq enjeux majeurs animent la politique publique :

  • Sécuriser la production en eau potable et anticiper les besoins futurs, en livrant sur le mandat la nouvelle usine de production d’eau potable ainsi qu’un programme ambitieux de renouvellement des réseaux (1%) , en engageant la révision du schéma directeur eau potable afin de diversifier les secours possibles de la production et en renforçant la connaissance de l’impact de l’évolution de la Loire au regard du changement climatique.

  • Améliorer la santé et la biodiversité de nos cours d’eau et milieux naturels, par un assainissement des eaux usées plus performant en livrant un schéma directeur Eaux usées permettant de réduire les rejets d’eaux usées au milieu à l’horizon 2035, en engageant un programme ambitieux d’études et de construction/rénovation d’ouvrages (bassins de stockage-restitution, nouvelle station d’épuration Est métropole, réflexion sur les pollutions émergentes,…) mais également de rénovation des réseaux d’eaux usées (1 % de renouvellement /an) Par la mise en œuvre de travaux de restauration des milieux aquatiques et programme de réduction des pollutions diffuses.

  • Prévenir les inondations en engageant des programmes d'études et de travaux pour réduire l'aléa inondations et la vulnérabilité aux risques mais aussi en favorisant une gestion à la source et la plus intégrée possible des eaux pluviales à travers les règles du PLUm

  • Favoriser l'accès à l'eau pour tous par une organisation et des équipements adaptés et une relation usager plus facile via le déploiement d’actions d’amélioration du parcours usagers et ce, pour répondre aux enjeux sociaux et solidaires

  • Valoriser les ressources et diminuer l’empreinte écologique des services eau et assainissement, en diminuant les pertes en eau sur le réseau et en favorisant les économies d’eau grâce notamment au programme « économies d’eau consommée » (audits bâtiments, sensibilisation citoyens…) et en déployant les actions de réduction des gaz à effet de serre et de consommation énergétique sur les équipements eau et assainissement suite à un audit global.

Pour une meilleure gestion amont du réseau et une amélioration de l'entretien, Nantes Métropole a considérablement fait évoluer les budgets de fonctionnement et d'investissement de cette politique publique. Nantes Métropole anime également un G24 à destination des élus communaux qui est l'occasion d'échanger largement sur les expériences fructueuses.

4.6.2| L'approche territoriale

Les communes sont de plus en plus confrontées aux risques d’inondations ce qui suscite de fortes attentes. Les communes observent notamment une augmentation de l'aléa inondation liée à l'aménagement de certaines parcelles et estiment utile de développer une communication et une pédagogie pour limiter ces phénomènes. Le schéma directeur pluvial envisage une quinzaine d’opérations, l’une d’elles concerne l’opération Grenouillis sur la commune de La Chapelle sur Erdre. En complément, un travail de pédagogie sur le risque d’inondation par ruissellement pluvial est mené ainsi que d’accompagnement à la mise en œuvre du zonage pluvial pour les aménageurs.

Les communes partagent l’intérêt d’améliorer la qualité des cours d'eau et de gérer les milieux aquatiques. L’étude AMAPI en cours a pour objectif de définir la stratégie métropolitaine de gestion des cours d’eau et et de développer une approche transversale sur les enjeux en lien étroit avec ceux de l’eau tels que la biodiversité, l’agriculture… Des actions concrètes sur ces diverses thématiques pourront ainsi être définies ou valorisées dans ce cadre, avec pour finalité notamment l’amélioration de la qualité de l’eau sur le territoire : travaux de restauration, outils de sensibilisation à l’entretien des fossés/bords de cours d’eau. Les communes soulignent tout l’intérêt des démarches participatives . Ainsi, le programme de travaux de restauration sur le Cens et le Gesvres prévu sur 2021-2026 afin d’améliorer la qualité du cours d’eau prévoit des temps d’information et de sensibilisation auprès des acteurs concernés et usagers (réunion publique, panneau de sensibilisation en bord de cours d’eau...).

Pour traiter les problématiques de pollution de l'eau le plus en amont possible et diminuer les impacts à long terme, il apparaît nécessaire de travailler avec le monde agricole au sein et au-delà du périmètre métropolitain. Ces pollutions peuvent impacter la qualité de l’eau distribuée notamment pour le cas du nord de la Chapelle sur Erdre en provenance de Nort sur Erdre. Atlantic’eau conduit un plan d’actions pour son usine du Plessis Pas Brunet associant les agriculteurs. De plus, dans le cadre du contrat territorial Eau du bassin versant de l’Erdre, dont fait partie intégrante la métropole, un renforcement des actions sur le volet agricole est envisagé.

Concernant la gestion des eaux usées, l’anticipation des besoins et des capacités de gestion des eaux usées est essentielle. Le schéma directeur eaux usées en cours (SyAM 35) permet de projeter les besoins du territoire à horizon 2035 en matière de capacité de traitement notamment, et les travaux à engager pour y répondre. Des projets sont d’ores et déjà engagés ou planifiés sur le mandat suite aux diagnostics réalisés.

Enfin, l’eau potable est un bien précieux : il est nécessaire de veiller à sa juste consommation et d’étudier des dispositifs pour y veiller. Une expérimentation en faveur de la réduction des volumes d’eau consommée sur le territoire est engagée à partir de 2022 par la Métropole en lien avec les communes. Elle accompagnera les communes sur plusieurs volets : diagnostic et définition des bâtiments prioritaires, audit des consommations, échanges de bonnes pratiques, travaux et équipements adaptés, sensibilisation des usagers, … Une étude est prévue en 2022 pour notamment réinterroger la composition du prix de l’eau et son impact sur les usagers.